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Créée en 1877 au sein du patronage de Challans, la Sainte-Cécile est à l’époque dirigée par les vicaires de la paroisse. Jusqu’à la Première Guerre Mondiale, elle participe aux concours régionaux et nationaux. Elle obtient en particulier la 3e place à Saint-Nazaire en 1886 et à Paris en 1905.

La Sainte-Cécile renaît dans l’entre-deux-guerres, avec des effectifs toujours croissants et un niveau musical élevé.

Après la Libération elle comprend deux sections : la Fanfare portant le calot et l’Harmonie, la casquette. Mais la Sainte-Cécile connaît une crise en 1960. En 1962, Albert Erceau rassemble une dizaine de musiciens pour défiler à nouveau au son des tambours et clairons.

Dans les années 70, André Chesné, en prenant la direction, rajeunit les effectifs et fait passer la Sainte-Cécile du statut de clique à celui de fanfare puis d’harmonie-fanfare.

Durant les années 80, André Rabiller dirige la Sainte-Cécile. Elle participait à la mi-Carême de Coëx, la fête des Tulipes de la Tranche-sur-Mer ainsi que d’autres cavalcades. René Murail, Jean-Philippe Chesné puis Joseph Penaud se succèdent pour poursuivre les activités de l’association. Ce dernier rénove le répertoire musical, recrute de jeunes musiciens et instaure la collaboration avec l’école de musique.

La Sainte-Cécile est désormais officiellement appelée Orchestre d’Harmonie de Challans. Après Mélanie Biau, Jean-Michel Coutoux et Adrien Giraudet, sa direction est assurée par Julien Tessier.